Une prime de 1000 euros par loup tué est promise par la Coordination Rurale. Elle sort les grands moyens face aux nouvelles attaques de l’animal.
Le loup de retour depuis 2017
"Aujourd’hui, nous sommes face à l’état qui protège la colonisation de nos territoires par le loup, résume Thomas Hegarty, président de la Coordination Rurale de Haute-Vienne. Il les protège et ne souhaite pas reconnaître les attaques des loups quand il y en a. Il nous dit qu’il s’agit de chiens ou de renards."
L’Office Français de la Biodiversité n’aurait par ailleurs rien fait depuis le retour du loup en 2017. "C’est eux qui l’ont ramené, ils l’installent petit à petit. Dans quelques années, il sera là définitivement. Nous ne ferons pas avec." L’association One Voice a porté plainte. "Ce sont des citadins, écolos jusqu’au bout des ongles. Ils ne comprennent pas, ils ne savent pas ce qu’est l’élevage."
Thomas Hegarty, président de la @CR_HauteVienne - prime de 1000€ pour la mort d'un loup : des associations portent plainte
— Sud Radio (@SudRadio) August 1, 2024
🗣️"Ce sont des citadins, ils sont écolos jusqu'au bout des ongles, ils ne savent pas ce que c'est l'élevage donc bien sûr qu'ils vont porter plainte" pic.twitter.com/6xo4woPTSD
"C'est la mort de l'élevage"
Pourquoi refuser de cohabiter avec ? "Accepter le loup, c’est accepter la mort de l’élevage. En Haute-Vienne, l’élevage en plein air les trois quarts de l’année, ce sera mort", estime Thomas Hegarty, président de la Coordination Rurale de Haute-Vienne. Y aurait-il des solutions ? "On n’a plus d’employés, on a déjà du mal à se payer nous-même. S’il fallait commencer à embaucher du monde, ce serait la mort de l’élevage tel qu’on le connaît chez nous. Ce sera du hors sol."
La Coordination Rurale de Haute-Vienne offrant 1000 euros par loup tué. Mais ceux qui le feront risquent 150000 euros d’amendes et trois ans de prison. "Je sais, reconnaît Thomas Hegarty. Mais autrement, nous risquons de tout perdre. De ne plus être éleveur demain si le loup colonise nos terres. Pour les autorités, il n’y a rien à dire, donc on va s’en occuper."
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