Les dangers de l'aspartame. C'est le sujet du livre de Henriette Chardak, Le Light, c'est du lourd (éd. Max Millo).
Invitée du Grand Matin Sud Radio, elle explique que "c'est un poison silencieux, dangereux pour les femmes enceintes, pour les bébés, pour tous".
Un produit souvent contesté mais qui continue d'être utilisé par beaucoup. "Il y a un milliard au moins de personnes qui consomment de l'aspartame et d'autres édulcorants", indique-t-elle.
Malgré les alertes, l'aspartame reste donc un produit de grande consommation, notamment, selon elle, parce que "les diabétologues, pour la plupart, ne sont pas au courant des méfaits".
"Dans les années 1960, il y a eu des enquêtes qui ont prouvé que c'était nocif, notamment pour le cerveau, mais on n'en a pas tenu compte, parce qu'il y avait eu trop d'investissement, déplore-t-elle. Les lobbies et la politique, ça fait parfois de mauvais mélanges, et là, on n'édulcore pas du tout."
Et ces méfaits, assure-t-elle, ce n'est pas une faible consommation d'aspartame qui permet de les éviter : "Si on ne prenait que ça... Mais notre corps est une usine. Vous ingérez des produits chimiques que vous ignorez totalement."
D'autant qu'alerter, aujourd'hui, sur les dangers de l'aspartame n'est pas chose aisée : "Ceux qui le disent, ce sont des petites unités de chercheurs. Et ceux qui disent le contraire sont des experts, à la FDA ou l’EFSA. Il y a eu 1200 études qui prouvent que l’aspartame n’est pas nocif. Ce sont des experts qui, à 80, 90 %, sont des experts de ceux qui produisent les produits lights. On ne peut pas être juge et partie. Ils sont payés par les industriels, avant, pendant ou après. Et il n’y a pas d’autorité européenne supérieure à l’EFSA. Vous avez l’ANSES qui dit que c’est dangereux en France. Ils amènent des preuves, mais on leur dit que les souris qu’ils ont utilisé ne sont pas les bonnes…"
Écoutez l'interview de Henriette Chardak, invitée du Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard