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Hôpital : bientôt un nombre minimum de soignants par patient ?

La proposition de loi pour instaurer un nombre de soignants par patient est débattue ce jeudi 23 janvier 2025 à l’Assemblée nationale.

L'hôpital
Pascal POCHARD-CASABIANCA - AFP/Archives

Un ratio soignants-patients va-t-il sauver l'hôpital public ?

"De meilleures conditions de travail pour les soignants, et surtout de meilleures conditions de soins pour les patients"

Guillaume Garot, député PS de Mayenne, estime que c’est cela dont l’hôpital public a besoin. "L'hôpital en France est dans une vraie souffrance. Les soignants sont très souvent épuisés : ils courent d'un patient à l'autre, ils vont d'une chambre à l'autre, et ils ont le sentiment de ne pas bien faire leur travail. Et parfois même de maltraiter les patients", a déploré le député.

Selon Guillaume Garot, c’est LA bonne voie pour commencer à reconstruire l’hôpital public. "La proposition que nous faisons, c'est d'instaurer un nombre minimum de soignants par patient. Il sera garanti que dans le service où il ira (cardiologie, médecine générale…), il y aura suffisamment d'infirmières, suffisamment d'aides-soignants, suffisamment de médecins pour qu'il soit bien pris en charge. Donc, de meilleures conditions de travail pour les soignants, et surtout de meilleures conditions de soins pour les patients. C'est comme ça qu'on va commencer à reconstruire l'hôpital en France."

"Au final, c'est le système de santé qui s'en sort bien et qui fait des économies"

"Cela a été mis en œuvre ailleurs. Ça a été fait en Californie et également en Australie, dans un État qui s'appelle le Queensland. Il y a une étude savante d'une grande revue internationale qui s'appelle The Lancet, qui a montré qu'il y avait deux fois plus d'économies réalisées que la dépense initiale. Ça veut dire qu’au final, c'est le système de santé qui s'en sort bien et qui fait des économies.

Et la qualité des soins est meilleure. Et si vous avez une meilleure qualité de soins, vous avez moins de complications. Les durées de séjour sont moins longues, il y a moins de maladies nosocomiales, la guérison est plus rapide. C'est ça qui produit des économies pour le système de santé", a fait valoir Guillaume Garot.

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