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"Il faut des solutions face au loup sinon on sera en situation de guerre civile"

Par Jérémy Jeantet

Laurent Reversa, éleveur de brebis dans le Larzac et porte-parole de la Confédération paysanne dans l'Aveyron dénonce un plan Loup présenté par le gouvernement qui "n'est fait que dans le sens du loup".

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Un loup a été identifié en Charente pour la première fois depuis près d’un siècle.

Les éleveurs appelés à manifester dans les rues de Lyon pour dire non au loup. Alors que les troupeaux de brebis sont souvent victimes des attaques du prédateur, la FNSEA, la FNO et les Jeunes Agriculteurs s'opposent au plan loup présenté par le gouvernement.

Un plan quinquennal, courant de 2018 à 2023, qui protégerait trop le loup. C'est ce qu'estime Laurent Reversa, éleveur de brebis dans le Larzac et porte-parole de la Confédération paysanne dans l'Aveyron.

"Aujourd'hui, le plan Loup n'est fait que dans le sens du loup, alors que, dans le même temps, de plus en plus de zones pastorales se retrouvent en danger. Dans l'état actuel des choses, les loups étant une espèce super-protégée, on ne leur fait rien, on ne leur dit rien, on ne leur reproche rien quand ils attaquent des troupeaux. Ce n'est pas possible !"

Les éleveurs ne souhaitent pas l'extinction de l'espèce, mais un abattage des loups qui viennent régulièrement dévorer les bêtes de leurs troupeaux. Comme Laurent Reversa, qui explique que, face à ce plan Loup qui leur est trop défavorable, les éleveurs seront amenés à trouver eux-mêmes des solutions pour protéger leurs bêtes : "Il faut trouver des solutions, sinon, on se retrouvera en situation de guerre civile, où on va chercher des solutions nous-mêmes, on va s'armer, ce qui serait absolument dramatique."

Propos recueillis par Thomas Schnell pour Sud Radio

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