Le syndicat SGP-FO appelle à des rassemblements devant les commissariats demain mardi pour protester contre les violences dont sont victimes les forces de l'ordre. Son représentant pour la région Occitanie, Didier Martinez, a évoqué, dans le Grand Journal de 18h sur Sud Radio, la hausse de ces violences et l'absence, selon lui, de réponse pénale adéquate pour l'endiguer.
"Il faut se faire écouter et entendre, a indiqué Didier Martinez. Le malaise policier est récurrent et lié à ces agressions, ces blessures de policiers. Avec les événements de la nuit du Nouvel An, suivis de nombreux épisodes, on s'aperçoit que ça devient récurrent. L'inacceptable s'ajoute à l'intolérable. On voit que ce sont des guets-apens orchestrés. Les jeunes sont là pour en découdre avec les forces de l'ordre, pour blesser, pour tuer. C'est là que, demain, ces rassemblements devant tous les commissariats sont absolument nécessaires."
Pour lui, il est temps que la justice fasse preuve de fermeté pour éradiquer ces actes : "La peine plancher n’est pas l’essentiel. Le constat est fait. Les mots d’indignation et de compassion ne suffisent pas. Il faut en terminer avec cette impunité ambiante. Il faut exiger une réponse pénale ferme, sévère, dissuasive et exemplaire. On ne peut pas accepter que les représentants de l’autorité publique soient malmenés de la sorte avec des individus qui en sont parfois à 20 ou 25 récidives. Ces états de fait sont insupportables pour les policiers qui veulent exprimer le malaise de la corporation qui, depuis trois ans, n’a que trop duré."
Écoutez l'interview de Didier Martinez, invité du Grand Journal de 18h au micro de Véronique Jacquier