Alors que le nombre d'agressions dont les sapeurs-pompiers sont victimes est en progression, un groupe de travail doit remettre des propositions au gouvernement pour améliorer la situation et résoudre la crise des vocations, dans cette profession où 4 sapeurs-pompiers sur 5 sont volontaires.
"Le nombre a régulièrement baissé au cours des années 2000, a expliqué Éric Faure, président de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. Le plan de relance de 2013 a réussi à faire stagner le chiffre, mais on n'arrive pas à redécoller vers des niveaux qui nous apparaîtraient plus acceptables."
Invité du Grand Journal de 18h sur Sud Radio, il a expliqué les axes sur lesquels allaient s'appuyer les propositions qu'ils allaient formuler au gouvernement : "Les mesures nouvelles doivent être de trois sorte. Il faut recruter plus et recruter mieux. Notamment, nous devons aller vers une féminisation plus importante, car il n'y a que 16 % de femmes chez les pompiers, c'est trop peu. Ensuite, il faut permettre un meilleur exercice de l'activité. Quand on est sapeur-pompier volontaire, à son travail, que l'employeur soit public ou privé, on doit obtenir des facilités pour exercer ses missions ou pour se former. Enfin, il faut des mesures de reconnaissance. Nous pourrions, par exemple, permettre à des sapeurs-pompiers d'obtenir 1, 2 ou 3 trimestres de bonification de retraite au regard de leur engagement pour la société."
Écoutez l'interview d'Éric Faure, invité du Grand Journal de Sud Radio au micro de Véronique Jacquier