Les nombreux abattages de canards à cause de la grippe aviaire ont un impact sur la production de foie gras. Invitée du Grand Matin Sud Radio, Marie-Pierre Pé, secrétaire générale du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (CIFOG), a toutefois voulu se montrer rassurante à l'approche des fêtes de fin d'année.
"Il y aura bien du foie gras, mais il y en aura moins que d'habitude, donc il faut s'y prendre assez tôt si on veut avoir du foie gras sur la table de Noël cette année, a-t-elle expliqué. On a un large choix, actuellement, qui est déjà dans les rayons ou dans les boutiques. Il faut éviter de s'y prendre au dernier moment, parce que, du fait de la raréfaction de l'offre, on peut être victime du succès du foie gras."
Toutefois, avec une baisse de la production, les prix risquent d'augmenter : "C'est la loi de l'offre et de la demande. Il faut s'attendre à avoir des prix en légère augmentation, ce qui est mécanique par la raréfaction de l'offre, mais aussi parce que les producteurs ont dû investir pour sécuriser cette filière sur les risques sanitaires et parce que les entreprises ont fait des investissements importants pour sécuriser tous les process de nettoyage, de désinfection et de transport."
Écoutez l'interview de Marie-Pierre Pé, invitée du Grand Matin Sud Radio, au micro de Sophie Gaillard