Reportage de Grâce Leplat pour Sud Radio
"Ils préfèrent sacrifier un week-end pour se faire vacciner que sacrifier leurs vacances !"
Paul, âgé de 16 ans, a pris rendez-vous il y a deux semaines : il va enfin se faire vacciner. "Ma maman est immuno-déprimée, confie-t-il, comme ça je suis en sécurité, ainsi que ma famille".
Il est le dernier de sa famille à se faire vacciner et comme pour beaucoup de patients, c’est un soulagement. "Comme le déconfinement arrive, que tout le monde va partir en vacances, qu'on commence à parler de Pass sanitaire, ils préfèrent sacrifier un week-end pour se faire vacciner que sacrifier leurs vacances !" explique Charles Charani, le médecin gestionnaire du centre de vaccination.
"L'extension de l'éligibilité à la vaccination a beaucoup motivé"
Son centre vaccine en moyenne 700 patients par jour. Pendant ce weekend de l’Ascension, c’était deux fois plus : "le jeudi de l'Ascension, nous avons tourné à plus que 1.600 doses, se réjouit-il. On tourne très bien, on est très contents. On est une petite structure, on n'est pas un Vaccinodrome !"
Selon Charles Charani, cet engagement pour la vaccination est en partie dû "à l'extension de l'éligibilité à la vaccination". Il en est persuadé : l’ouverture à toutes les tranches d’âge va donner un coup d’accélérateur à la campagne de vaccination. Pour le gouvernement, l'objectif est de 30 millions de vaccinés dans un mois.
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