"On la lave au savon, à l'eau tiède pour ne pas qu'elle ait trop froid"
Au milieu de toutes les autres vaches dans leur grand enclos, Imminence a droit à son traitement de faveur : lavage des quatre pattes, tonte, régime alimentaire plus riche. Depuis son élection au mois de novembre dernier, son éleveur, Gilles Druet, fait tout pour qu'elle soit prête pour ces dix jours de salon : "On la lave au savon, à l'eau tiède pour ne pas qu'elle ait trop froid. Ça nous est déjà arrivé d'aller chercher le sèche-cheveux pour lui sécher la tête au moment du salon ! On va mettre de la laque sur ses sabots pour qu'ils brillent. On la fera encore plus belle !".
Encore plus belle pour mettre en valeur sa robe bleue grise et pour mettre en valeur les autres Bleues du Nord. Alors qu'elles sont 570 aujourd'hui, la race aurait bien pu disparaître au moment de la guerre : "Au plus fort, on était à 500.000 têtes !".
"On va être étonné, émerveillé de voir tout ça affiché un peu partout !"
Mais grâce à un bon noyau d'agriculteurs, elles existent toujours et sont même mises à l'honneur partout dans Paris. Gilles Druet est d'ailleurs impatient de voir tous ces panneaux publicitaires dans la capitale : "On va être étonné, émerveillé de voir tout ça affiché un peu partout !".
Le grand départ sera pour ce vendredi 22 février 2019 à 6 heures 45 pour Imminence qui sera installée dans un petit camion affrété rien que pour elle, avant d'être présentée à toute la presse à Paris.