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"Jadot veut une femme première ministre ? Si on est universaliste, le sexe n'a aucune importance"

Yannick Jadot a promis qu'une femme serait première ministre s'il est élue. Pour Élisabeth Lévy, cette promesse est démagogique.

S’il gagne, Yannick Jadot s'engage à nommer une femme à Matignon. Une mesure démagogique selon Élisabeth Lévy.

"Jadot a également promis que le président de l’Assemblée Nationale serait une présidente, et que le Parlement serait parfaitement paritaire, ce qui suppose qu’il choisira les élus des autres partis".

"Mais Jadot n’est pas le seul. À peine élue, Valérie Pécresse déclarait : "Pour la première fois de son histoire, le parti du Général de Gaulle, de Georges Pompidou, de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy, va se doter d'une candidate à l'élection présidentielle. Aujourd’hui, je pense à toutes les femmes de France".  Et, bien sûr, beaucoup de médias tombent dans le panneau et se demandent, énamourés, si le temps des femmes est enfin venu".

Hormis la proposition de Jadot, trois femmes parmi les grands candidats, c’est peut-être le signe d’un changement d’époque non ?

"Ségolène Royal a porté les couleurs du PS, il y a déjà 15 ans. Marine Le Pen est candidate pour la troisième fois, mais curieusement, quand elle était la seule personne ne s’extasiait. Il faut croire qu’il est encore plus mal d’être populiste qu’il est bon d’être une femme". 

"En réalité, tout ce tintouin prétendument féministe est assez humiliant pour les femmes. Comme s’il fallait encore les encourager ou leur donner un petit avantage pour qu’elles puissent concourir à égalité". 

"Si on est universaliste, le sexe d’un candidat n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est la compétence, l’amour de la France, le souci de l’intérêt général. Et les femmes ne sont ni mieux ni moins bien placées que les hommes sur ces terrains. Si j’osais, je dirais même que les femmes de pouvoir sont souvent d’affreuses peaux de vache, mais ce serait une regrettable essentialisation". 

"Enfin, vous faites bien de l’honneur à madame Hidalgo de la qualifier de grande candidate. C’est la pire maire que Paris ait connue et pour ma part, je préfèrerais voir n’importe quel homme plutôt qu’elle à l’Elysée, en particulier après sa comparaison entre le sort des musulmans d’aujourd’hui à celui des juifs d’hier. Preuve que, comme le talent, l’abjection n’a pas de sexe". 

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