Le chef de l’État a annoncé l’ouverture, dès le 15 juin 2021, de la vaccination pour les adolescents de 12 à 18 ans avec le vaccin Pfizer, le seul à avoir obtenu l’aval des autorités pour cette tranche d’âge. Reportage de Clément Bargain.
"On pourra protéger nos grands-parents"
Les adolescents sont plutôt favorables au fait de se faire vacciner. Solal, 15 ans, veut prendre rendez-vous dès que possible, avec l’accord de ses parents : "oui, je me ferai vacciner, dès que ce sera possible, sans prendre la place à quelqu’un d’autre". "Je suis pour."
Même son de cloche chez Lenny, 16 ans. "On pourra voyager, plus facilement en tout cas, on pourra protéger nos grands-parents." Pour lui, "si tout le monde était vacciné, il n’y aurait pas toutes les restrictions, toutes les contraintes qu’on a à cause du Covid".
"On n’a pas vraiment besoin de se faire vacciner"
L’avis des adolescents est tranché : Sacha, lui, ne veut pas se faire vacciner, et ses parents le soutiennent dans cette décision. "On n’a pas vraiment besoin de se faire vacciner étant donné qu’on on a très peu de chances de mourir ou d’avoir de graves problèmes de santé à notre âge." Pour lui, donc, la vaccination c’est "non".
"Il faut d’abord faire le nécessaire pour que les adultes soient vaccinés au maximum"
L’accord des parents est obligatoire pour que les mineurs puissent recevoir l’injection. Or, pour Isabelle, mère de deux adolescents, la vaccination des plus jeunes n’est pas une priorité : "je pense qu’on met un peu la charrue avant les bœufs et que, à mon avis, il faut d’abord faire le nécessaire pour que les adultes soient vaccinés au maximum".
"Penser que l’immunité collective va se faire via les enfants, pourquoi pas, mais il faut quand même que ce soient avant tout les adultes qui construisent cette immunité collective."
Les médecins le rappellent d’ailleurs : la priorité doit rester la vaccination des adultes.
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