"Pour nous, les faits ne sont pas contestés", a-t-il estimé. Jean-Christophe Picard était l’invité de l’émission "C’est à la une" le 12 septembre 2019, à retrouver sur Sud Radio du lundi au vendredi à 8h10.
"La prescription commence à compter de l’article du Canard Enchaîné"
Selon Jean-Christophe Picard, s’il a tenu à porter plainte une seconde fois contre Richard Ferrand, c’est parce que la première a été classée sans suite. "Le procureur de Brest ne voulait pas ouvrir d'enquête. On voit bien l’intérêt d’avoir une association qui peut passer outre la décision d’un Procureur, qui est un magistrat beaucoup moins indépendant qu’un juge d’instruction. On a un résultat qui est logique. Pour nous, les faits ne sont pas contestés."
"Pour nous, à partir du moment où le délit a été dissimilé, la jurisprudence dit que la prescription commence à compter de la révélation des faits et non pas de la commission des faits. Donc, à compter de l’article du Canard Enchaîné, qui a révélé le scandale", a estimé Jean-Christophe Picard.
"Richard Ferrand n’a jamais été blanchi"
S’agissant du transfert du procès de Richard Ferrand à Lille, Jean-Christophe Picard a déclaré : "Monsieur Ferrand a gagné un peu de temps en obtenant un dépaysement, ce qui montre qu’il est très pressé de prouver son innocence. Il a gagné un an, ce qui lui a permis d’être élu président de l’Assemblée Nationale. C’était un joli coup".
"Mais aujourd’hui, il va quand même devoir répondre de ses actes. Contrairement à ce qu’il a prétendu, il n’a jamais été blanchi. La mise en examen est la preuve qu’il a menti pendant plusieurs mois. Et il n’a jamais été blanchi dans cette affaire", a poursuivi Jean-Christophe Picard.
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