Alors que de nombreux pays tels que la Russie avaient accédé à la demande des partisans d'une "éducation sans violence" en mars 2015, la France avait refusé. Ce refus avait été très mal reçu par de nombreux pays et organisations.
Par la suite, en février 2016, l'ONU (Organisation des Nations Unies) avait réuni son comité des enfants afin de demander à la France « d’interdire expressément les châtiments corporels dans tous les milieux, y compris au sein de la famille ».
Ce n'est que le 22 décembre 2016 que la loi "Égalité et citoyenneté" est votée de manière définitive au Parlement. Ainsi, cette loi vient s'additionner à la signification de l'autorité parentale présente dans le Code civil, par le biais de l'expression « tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles ».
Cette règle protégeant les enfants de toute maltraitance corporelle est jugée comme étant symbolique dans le but de sensibiliser les gens. Par exemple, cette interdiction était destinée à être lue aux futurs époux lors des mariages.
Ainsi, jeudi dernier, le Conseil constitutionnel a accepté la majorité de cette loi mais en a supprimé une quarantaine de textes, les jugeant trop éloigné du projet de loi de départ. Par ailleurs, la décision finale donne toujours l'autorisation aux parents de donner la fessée à leurs enfants.