La multiplication des menaces dans les établissements scolaires inquiète. Une force mobile scolaire constituée d’une vingtaine de personnes serait déployée à compter de la rentrée prochaine dans les établissements en cas de problème, a annoncé Nicole Belloubet.
Force mobile scolaire : "Simple effet d'annonce"
"On verra quand cela interviendra, mais cela semble très peu, réagit Jean-Rémi Girard, président du SNALC, syndicat national des personnels des lycées et collèges. Récemment, 150 établissements étaient concernés par des failles de sécurité numérique. En face, vous avez 20 personnes… Nous ne voyons pas très bien ce que cela apporte au-delà d’un simple effet d’annonce."
"Cela fait un peu doublon avec ce qu’un certain nombre de régions ont déjà mis en place. S’il se passe quelque chose dans mon lycée, peut-être que j’aurai les deux qui viendront dans mon lycée. Mais à chaque fois, on est toujours dans l’après. Il s’est passé quelque chose, on fait venir des gens."
Nicole Belloubet annonce une "force mobile scolaire" nationale : "On ne voit pas ce que ça apporte excepté un effet d'annonce" estime Jean-Rémi GIRARD (@SuisEnRetard) @SNALC_National #GrandMatin https://t.co/tArZWSygE0 pic.twitter.com/IzWPAI6I0A
— Sud Radio (@SudRadio) April 5, 2024
"Nous ne sommes pas la police"
"Nous aimerions que l’on travaille beaucoup plus sur la prévention, sur l’avant, la sécurisation des établissements, rappelle Jean-Rémi Girard, président du SNALC. On a l’impression que l’on multiplie du saupoudrage. Je ne suis pas certain que ce soit d’une utilité incroyable. On a besoin d’outils de travail sécurisés, et cela dépend des autorités locales."
Qui des affaires Samara ou de Viry-Châtillon ? "Nous ne sommes pas la police pour ce qui se passe à l’extérieur de l’établissement. C’est aussi le poids des réseaux sociaux, des téléphones des élèves. Ce règlement de compte est passé par des messages. Il faut absolument une enquête. Mais on ne peut pas prévenir des choses qui ne se passent pas dans l’école."
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