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La France doit lutter "en même temps" contre "les menaces géopolitiques" et "terroristes", dit Macron

Emmanuel Macron a affirmé mardi que la France devait lutter "en même temps" contre "les menaces géopolitiques" et contre "les menaces sur son sol projetées par les terroristes", rejetant les accusations de certains opposants qui l'accusent d'exagérer la menace représentée par la Russie.

Yoan VALAT - POOL/AFP

Emmanuel Macron a affirmé mardi que la France devait lutter "en même temps" contre "les menaces géopolitiques" et contre "les menaces sur son sol projetées par les terroristes", rejetant les accusations de certains opposants qui l'accusent d'exagérer la menace représentée par la Russie.

"J'entendais dans les débats ces derniers jours des gens qui, en quelque sorte, remettaient en cause la menace géopolitique. Le président de la République inventerait la menace russe", a dit le chef de l'Etat lors du lancement du futur siège de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Saint-Ouen, près de Paris.

"Ces gens là n'ont pas suivi l'actualité, manifestement", a-t-il taclé.

Alors qu'Emmanuel Macron a, selon ses propres mots, "sonné le tocsin" ces dernières semaines sur la "menace russe", qui selon lui "nous touche" déjà, la leader du Rassemblement national Marine Le Pen a estimé la semaine dernière que "la première des menaces pour la France" n'était pas Moscou mais "le fondamentalisme islamiste".

"Si au bout de trois ans, la Russie a du mal à avancer en Ukraine, il y a peu de chances pour qu'elle ambitionne de venir jusqu’à Paris", a-t-elle estimé.

Le président de la République a ironisé mardi, sans la nommer, sur ceux qui disent que "la vraie menace, c'est le terrorisme", ou ont "d'autres obsessions".

"On n'a pas attendu de lutter contre la menace terroriste", a-t-il martelé après avoir longuement défendu son bilan en la matière.

Selon lui, "une grande nation, elle n'a pas à choisir, elle a à répondre". "Et elle n'a pas à décider de lutter contre les menaces géopolitiques qui s'imposent à elle ou contre les menaces sur son sol projetées par les terroristes. Elle a à faire les deux en même temps. C'est ce que nous faisons", a-t-il insisté.

Le président Emmanuel Macron lors de la visite du chantier du futur siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Saint-Ouen, près de Paris, le 11 mars 2025

Le président Emmanuel Macron lors de la visite du chantier du futur siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Saint-Ouen, près de Paris, le 11 mars 2025

Yoan VALAT - POOL/AFP

"A l'heure où l'équilibre du monde se reconfigure, où ce qu'on croyait acquis s'éloigne, et où ce qui paraissait exclu se rapproche, il nous faut en effet défendre ces valeurs indéfectibles de notre République", a poursuivi Emmanuel Macron. "Parce que nous n'avons aucunement envie de subir. Nous voulons choisir le destin qui est le nôtre", a-t-il plaidé, invoquant un "droit" à "la vie tranquille".

AFP / Saint-Ouen (AFP) / © 2025 AFP

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