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La "maladie de Lille" "est une maladie des réseaux sociaux"

La "maladie de Lille" affole les internautes sur Tik Tok et Twitter. Jean-Claude Soulary, spécialiste en médecine générale, trésorier du syndicat MG France, était interviewé dans "Sud Radio vous explique" sur Sud Radio le 21 septembre. "Sud Radio vous explique" est diffusé tous les jours à 7h45 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

médecin suspendu
À Jenlain, dans le Nord, le médecin généraliste suspendu n'a pas pu être remplacé.

"Maladie de Lille" : "C’est ce que l’on voit tous les ans quand il n'y a pas d’épidémie"

Alors que le Covid-19 recule, les petits virus sont apparemment de retour. Sur les réseaux sociaux, Tik Tok et Twitter, l’affolement monte. On a même parlé de la "maladie de Lille", ville où sont apparus les premiers symptômes. "Il n’y a rien de grave, cette "maladie de Lille" est une maladie des réseaux sociaux, décrypte Jean-Claude Soulary, spécialiste en médecine générale, trésorier du syndicat MG France. Ce sont toutes les petites maladies saisonnières qui, à l’occasion de rassemblements, de soirées d’intégration, ont circulé dans la métropole lilloise."

"Cela s’est enflammé mais, pour nous, c’est classiquement ce que l’on voit tous les ans quand il n'y a pas d’épidémie, estime ce docteur. On l’avait oublié car l’épidémie de Covid-19 a un peu éteint toutes ces pathologies, pris leur place. Elle n’a pas laissé d’espace pour que ces pathologies habituelles s’expriment, et on les retrouve cette année."

"Maladie de Lille" : "La pression du Covid et les gestes barrière ont permis de n’avoir aucune gastro l’année dernière"

Il n’y a là aucune influence des variants du Covid-19 ? "Non, l’épidémie de Covid est devenue prépondérante. C’est comme l’épidémie de grippe, Les autres pathologies sont beaucoup moins fréquentes et on a l’impression qu’elles n’existent plus. Elles existent toujours, mais c’est une question de fréquence. Maintenant, on voit réapparaître toutes ces petites pathologies habituelles."

Raison de plus pour garder les bonnes habitudes, de pratiquer les gestes barrière. "C’est ce que font les Japonais, qui se promènent avec un masque quand ils sont malades. Ce sont des choses très efficaces, rappelle Jean-Claude Soulary, La pression du Covid et les gestes barrière ont permis de n’avoir aucune gastro l’année dernière. Cela commence à se relâcher car on se sent protégé par le vaccin, il y a moins de Covid. Mais le retour à la normale ne doit pas faire oublier que les gestes barrières permettent d’éviter la grippe, la gastro-entérite et la rhinopharyngite. La bise, c’est convivial, mais on peut faire une accolade. Si on se serre la main, il faut se laver les mains. Et si l’on se sent malade, on doit éviter d’aller au contact des autres et éventuellement mettre un masque."

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