La #publicité dans #Paris, une histoire de gros sous au mépris de l'#environnement ➽ La chronique de @cbordetsudradio dans le #GdMatinSudRadio ➔ https://t.co/h5kqLQPXsO pic.twitter.com/tjL5XTPt2t
— Sud Radio (@sudradio) 20 novembre 2017
Conseil de Paris sous haute tension ce lundi. Il sera question des relations exécrables avec les forains, mais les débats seront aussi tendus sur la publicité en ville. La guerre est déclarée entre les anti-pubs, la mairie de Paris et l’afficheur, JCDecaux.
Toutes les villes de France ont le même problème, la pollution publicitaire dans nos rues et ses conséquences.
La mairie de Paris a décidé de redéfinir son règlement local de publicité.
Terminé les panneaux publicitaires papier déroulants en 4 par 3. Place aux grands écrans numériques. C’est moderne, c’est lumineux, ça s’intègre mieux dans le paysage, selon Decaux et la mairie de Paris, c’est moins cher, et on peut modifier les messages à distance. À première vue, moins de papier gaspillé, moins d’arbres découpés, moins de voitures Decaux en circulation dans les rues, donc moins de pollution. Bref, c’est tout bon pour l’environnement. A priori.
Selon plusieurs documents obtenus en douce auprès de la mairie et publiés sur le site anti-pub.org, les écrans numériques seraient beaucoup plus énergivores que les panneaux déroulants papier. Jusqu’à 4 fois plus d’énergie consommée.
Rien ne garantit la présence plus limitée des 375 camionnettes Decaux qui arpentent chaque jour les rues de la capitale car l’entretien des panneaux est aussi plus important.
Selon anti-pub.org, Decaux, qui veut moins polluer, est en passe de renouveler sa flotte avec des véhicules diesel. Le dossier est explosif et montre une fois de plus que tout ça n’est pas une question de protection de l’environnement, mais bien de gros sous.
Écoutez l'édito de Christophe Bordet dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard