Culture presse rassemble les diffuseurs de presse. Daniel Panetto est marchand de journaux dans une galerie commerçante de l'Ain. Intervenu sur notre antenne mercredi 8 avril, il observait une baisse du chiffre d’affaires de 50 %, tous produits confondus, pour la deuxième quinzaine de mars.
Après un mois, il fait le point sur la situation actuelle : "C’est extrêmement compliqué, car si les magasins ont tous rouvert, la fréquentation ne remonte que tout doucement".
Le tribunal de commerce de Paris a annoncé il y a cinq jours la liquidation de Presstalis, société chargée de distribuer des journaux et des magazines en France. 512 emplois ont été supprimés, ce qui a entraîné des mouvements sociaux, et par là des absences de livraisons, et des annonces qu'il y avait peu de presse dans les kiosques.
Pour Daniel Panetto, "c’est catastrophique". "Près de 6 500 points de vente depuis vendredi dernier ne reçoivent plus du tout de presse : On arrive à un point de rupture".
Mes confrères risquent par milliers de mettre la clé sous la porte - Daniel Panetto
Alors qu'à cela s'ajoute le fait que les marchands de journaux ne reçoivent plus de presse quotidienne nationale depuis presque dix jours, Daniel Panetto ajoute, inquiet : "Mes confrères risquent par milliers de mettre la clé sous la porte." Il attend, anxieux, les plans de secours qui devraient se mettre en place :
"J’en appelle aussi au syndicat du livre, qui annonce des actions pour perturber ces plans de secours, qu’il se calme, car nous sommes sur le point de rupture". Une situation critique, sur laquelle nous reviendrons.
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