Laura Magné et Laurent Obertone étaient les invités d’André Bercoff le jeudi 16 décembre sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-14h, "Bercoff dans tous ses états", à l'occasion de la sortie en janvier de la revue La Furia.
La furie droitière de La Furia
Dans la famille des magazines papier, il va falloir faire de la place. Débarque en janvier prochain un nouveau trimestriel, baptisé La Furia. Aux commandes de cette revue trimestrielle de 144 pages, Laura Magné. Elle est appuyée dans son œuvre par plusieurs noms, bien connus. A l’image du dessinateur Marsault, du médiéviste Papacito ou encore de l’écrivain à succès Laurent Obertone.
La Furia, "c’est ce que l’on fait de mieux" explique Laurent Obertone sur Sud Radio. "L’humour, la satire, l’écriture parfois un peu dérangeante, voire violente" seront au cœur de cette revue à laquelle ont également apporté leur aide des noms tels qu’Elisabeth Levy ou encore Julien Rochedy. Pour l’écrivain, La Furia réunit des personnes connues pour "leurs faits d’armes sulfureux", "le but du jeu étant de s’écarter encore plus des passages cloutés et d’y aller encore plus frontalement".
Rendre à l’insolence ses lettres de noblesse
Le ton est donné. Laura Magné, à l’origine de cette revue, pousse le bouchon encore plus loin, et n’y va pas par quatre chemins. "Il y a beaucoup de colère parmi le peuple français aujourd’hui. Il y a une recherche évidente de nouveauté dans le milieu culturel notamment" lance-t-elle. Laurent Obertone ajoute : "les cibles de La Furia sont tout ce qui tend à nous soumettre et à restreindre le champ des Français. La pensée est criminalisée par le système médiatique. Le but du jeu est de rendre à l’insolence ses lettres de noblesse en prenant le parti de l’incorrection vraie avec des codes monopolisés par la gauche".
A l’origine de ce magazine, quatre mousquetaires : Obertone, Papacito, Marsault et Magné. Sur Sud Radio, Laura Magné revient sur la genèse de La Furia. "Ces auteurs avaient une importante communauté sur Internet. Ils étaient déjà connus. Beaucoup vendaient des productions en librairie. Le terrain qui n’avait pas été pris, c’était les kiosques. On s’est posé la question de la création d’une revue qui permettrait à chaque auteur d’avoir une place et de pouvoir se regrouper sur des mêmes thèmes" rappelle-t-elle.
Un magazine qui n’est pas partisan
Un concept qui rappelle bien évidemment le magazine Hara Kiri, qui serait à l’heure actuelle, totalement impubliable. La fondatrice de La Furia précise que tous les sujets seront abordés. "Le premier numéro sera consacré aux élections et à la démocratie. Il y aura des sujets sociétaux. Il y aura une rubrique de musique avec Patrick Eudeline. On a fait appel à des YouTubeurs. L’idée c’est vraiment de réunir plusieurs personnalités différentes" précise Laura Magné.
La période pré-électorale était sans nul doute le moment rêvé pour lancer un tel magazine. Mais Laurent Obertone précise qu’il ne s’agit pas d’un magazine partisan. "Nous ne sommes rangés derrière aucun candidat. Nous-mêmes on a des idées souvent assez différentes. Le parti pris est plutôt de remettre en question ce grand barnum organisé par Big Brother tous les cinq ans, qui ne permet jamais de résoudre réellement les problèmes et qui est faussé par l’arbitre médiatique" conclut-il.
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