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Laurent Saccomano : "Le masque est un des moyens les plus efficaces pour pouvoir ralentir la propagation"

Par La Rédaction

Laurent Saccomano, président de l’URPS médecins libéraux de PACA, était l'invité de Philippe Rossi lundi 20 juillet dans l’émission "Les vraies voix de l'été" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à partir de 17h.

Laurent Saccomano était l'invité de Philippe Rossi, dans l'émission "Les vraies voix de l'été" sur Sud Radio.

L'obligation du port du masque est-elle arrivée trop tard ? C'est le débat des "vraies voix de l'été", lundi 20 juillet, jour d'entrée en vigueur du décret ministériel imposant le port du masque dans les lieux publics fermés. Alors que de nombreux foyers de contamination sont répertoriés aujourd'hui, a-t-on trop attendu cette mesure ?

"Il faut être raisonnable"

Pour Laurent Saccomano, "on a toujours cette volonté de ralentir la propagation de l'épidémie", même si cela reste "difficile". Dans un premier temps, l'exécutif a fait le choix du confinement, "parce qu'on s'est rendu compte que c'était absolument nécessaire", estime le médecin. "On pensait que pendant le déconfinement, les mesures barrières pourraient suffire", rappelle-t-il. Mais en réalité, la politique de sortie de crise a surtout "oscillé entre une liberté individuelle et une éducation de la population". "Malheureusement, le constat est que ça ne suffit pas", souligne le président de l'URPS.

Fallait-il le faire plus tôt ? La question paraît désormais comme une évidence. "Je crois que c'était aussi compliqué", se souvient Laurent Saccomano qui précise que par contre, "il ne faut plus que 60% des gens soient prêts à le mettre, mais il faut que ce soit la totalité de nos concitoyens", estime-t-il. "Il faut être raisonnable dans le fait de respecter cette consigne", insiste le médecin libéral qui admet que le confinement "avait ralenti l'épidémie".

Vers une deuxième vague inévitable ? 

Si le port obligatoire du masque "pourrait éviter une deuxième vague" épidémique en France, Laurent Saccomano rappelle que "l'on ne sait pas si on peut l'éviter complètement". Mais contrairement au début de l'année 2020, "on dispose de moyens qui peuvent ralentir son arrivée et la circonscrire", observe-t-il. Même "si on arrivait à augmenter le nombre de personnes qui portent le masque", le président de l'URPS des médecins libéraux de PACA, prévoit "quand même des contaminations".

Sur la reprise de l'épidémie, la carte des autorités sanitaires montre clairement de plus en plus de zones rouges. "Il y a un certain nombre de foyers qui s'allument un peu partout comme une multitude d'incendies sur toute la carte", observe Laurent Saccomano. Pas de quoi s'inquiéter outre-mesure pour le moment, "il faut absolument arriver à les éteindre le plus rapidement possible", prédit-il. "Le masque est un des moyens les plus efficaces pour pouvoir ralentir cette propagation", rappelle le médecin.

 

 

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