Il y a déjà quatre ans, le monde s’arrêtait, la France était confinée du fait du Covid. Au lendemain de cette pandémie historique, notre rapport à la maladie a-t-il-changé ?
Des victimes du Covid long
"Cela a même amplifié une tendance qui existait déjà auparavant de rapport à la maladie et d’information sur la maladie, explique le Dr Daniel Scimeca, médecin généraliste. Il y a d'abord toutes les personnes qui sont victimes d’un Covid long après la maladie, de symptômes qui traînent encore."
Le rapport à la science a également changé. "On a l’impression qu’il y aurait plusieurs sciences. Évidemment, il n’y en a qu’une, celle qui se garde de l’irrationnel et des intérêts financiers. C’est compliqué parfois pour les patients d’être pris entre ces deux tendances."
Quatre ans après le Covid-19 : "Il y a eu des erreurs de gestion, et une espèce de brutalité dans les décisions", selon le Dr Daniel Scimeca #GrandMatinhttps://t.co/MJLv8s79bq pic.twitter.com/Z551N5SQBY
— Sud Radio (@SudRadio) March 15, 2024
Le doute à l'égard des autorités
"On peut aussi se sentir désarmé face à certains virus, hormis le fait de prendre du paracétamol. Il y a quand même eu des erreurs de faites en matière de gestion sanitaire. L’académie de médecine avait dit qu’il serait bon que l’ensemble de la population prenne de la vitamine D pour stimuler un peu son immunité. Il n’y a eu aucun relais, l’information a quand même circulé avec le bouche-à-oreille."
"Il y a également eu une certaine brutalité dans les pays comme la France, rappelle le Dr Daniel Scimeca, médecin généraliste. Dans les pays du nord, les libertés ont été quand même plus ménagées. Au début, personne ne savait si le masque ou le couvre-feu étaient utiles. Devant l’irrationnel, cela a été vécu douloureusement. Et cela a semé le doute sur la parole des autorités. C’est vraiment dommage."
Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.
Cliquez ici pour écouter "C'est à la une"