Le défenseur des droits défend le Burkini. Mais le burkini est l'expression visible du puritanisme religieux, de l’inégalité des sexes, d’un islam pudibond qui considère les femmes libres comme des putes.
Le 22 décembre, Marie-Paul Langevin, adjointe du Défenseur des droits a adressé un courrier comminatoire à la Base de Loisir de Jablines-Annet (77) affirmant que l’interdiction du burkini était discriminatoire et sommant l’entreprise d’y mettre fin. Elle intervient après un incident du 19 octobre où des baigneuses en burkini avaient été priées d’aller se rhabiller. Le plus sidérant est que le Défenseur des Droits a été saisi par le (Collectif contre l'islamophobie en France), association spécialisée dans le harcèlement judiciaire des militants et intellectuels anti-islamistes.
Or, dissous le 2 décembre par l’Intérieur (contestable mais ce n’est pas le sujet), une émanation de l’Etat agit sur demande d’une association déclarée hors-la-loi par l’Etat. Ma main droite vote une loi pour défendre la République ma main gauche encourage ses adversaires. Ce n’est plus du grand écart mais de la schizophrénie.
Mais en dehors du rôle du CCIF, est-il raisonnable d’interdire le burkini ?
Ce n'est pas raisonnable, c'est indispensable. C'est une question de principe. Le burkini est l'expression visible du puritanisme religieux, de l’inégalité des sexes, d’un islam pudibond qui considère les femmes libres comme des putes (pardon de l’expression). C'est une question de vivre-ensemble. C'est du séparatisme: Je vis selon mes mœurs et peu m’importent les vôtres. C'est une question de rapport de forces. Il s’agit de savoir si l’Islam doit s’adapter à la société française ou le contraire. S’il n’y avait que quelques cas motivés par une aspiration individuelle, on s’en ficherait. Mais cela fait partie d’une stratégie pour tester notre détermination. Ce n'est pas très encourageant.
Cela pose la question du DDD et plus largement des Autorités administratives indépendantes qui, comme le CSA, ne sont pas magistrats, ne sont pas élus, mais peuvent prendre des décisions affectant considérablement nos libertés.
Que reprochez-vous au Défenseur des Droits ?
C'est un nom révélateur, un sacre de l’individu capricieux qui exige que la collectivité se plie à ses petites manies appelées droits. Pas des droits particuliers à ceci ou cela. Des droits en soi donc des droits à tout. Différentialiste et multiculturaliste, toujours prêts à voler au secours des lubies minoritaires. Défenseur de la France Mac Do : venez comme vous êtes. .
Sans doute a-t-il parfois une utilité, par exemple en aidant les citoyens en butte à l’arbitraire administratif. Reste qu’il n’a aucune légitimité pour juger qui que ce soit et encore moins pour nous imposer un modèle de société. Ce qu’on peut lui reprocher c’est tout simplement d’exister.