Entre 2 200 et 2 300 migrants se trouvent aujourd'hui à Calais et dans ses environs. C'est presque un millier de plus qu'à la fin de l'été. Face à cet afflux, les effectifs de sécurité sont renforcés. 70 gendarmes mobiles supplémentaires ont été déployés depuis jeudi 23 octobre par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Il en promet trente de plus, et un nouvel accueil de jour pour les migrants doit ouvrir prochainement dans la ville.En attendant, la ville n'est pas capable d'accueillir ces migrants venus traverser la Manche. Ils dorment dans des tentes et parfois squattent des maisons vides, comme l'explique Marguerite, commerçante à Calais, interviewée par notre reporter sur place, Juliette de Noyelle.Dans ce contexte, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a choisi de se rendre ce vendredi 24 octobre à Calais "pour y évoquer la situation très grave que connaît la ville suite à l’afflux de centaines de migrants clandestins supplémentaires". Elle ira à la rencontre des habitants à 11h, avant de tenir une conférence de presse à 12h dans la commune.
Le reportage du jour : la colère des habitants de Calais
Par La Rédaction
La ville de Calais est débordée face à l’afflux de migrants.