La décision pourrait faire du bruit. Saisi en référé, le tribunal administratif de Bordeaux a demandé à une université d'inscrire, sous 8 jours, trois bacheliers en première années de STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). Cette formation figurait en tête de leurs vœux formulés sur la plateforme Admission Post-Bac (APB), mais ils en avaient été écartés par tirage au sort.
Me Florent Verdier est avocat à Bordeaux et il a lui-même déposé plusieurs dossiers pour les bacheliers écartés par la plateforme APB, après tirage au sort. Selon lui, cette décision est logique : "Ça confirme simplement ce qu'on dit depuis des années, c'est que la plateforme APB, aujourd'hui, est dépourvue d'une base légale suffisante. En d'autres termes, il n'y a pas la règle de droit permettant aux différents rectorats de faire un tirage au sort des étudiants. Tous ceux qui ont accepté par défaut des formations qu'ils n'avaient pas choisi dans leurs premiers vœux peuvent saisir le juge puisque la règle de droit n'est pas respectée. Tout le processus APB, et cela depuis plusieurs années, est complètement illégal."
Propos recueillis par Christophe Bernard pour Sud Radio