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L’Éducation nationale protège-t-elle ses enseignants ?

Nathalie Elimas, secrétaire d’État chargée de l’Education prioritaire, était l’invitée de Patrick Roger le 22 octobre dans l’émission « C’est à la une » sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

"Oui les enseignants sont soutenus ", estime Nathalie Elimas, secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire.

 

935 cas signalés en 2019

"Je dirais même que, depuis trois ans, la main de l’Éducation Nationale n’a pas tremblé, au contraire. Nous avons mis en place des mesures, des outils. Nous avons équipé les enseignants. Il y a un conseil de sages de la laïcité qui fixe une doctrine, des équipes "Valeurs de la République", 400 personnes sur l’ensemble des académies à disposition des enseignants dès lors qu’un fait relatif à la laïcité est soulevé."

Les enseignants savent-ils que cela existe ? "Oui, estime Nathalie Elimas. Les familles le découvrent malheureusement à travers ce drame. Elles sont là, formées, très disponibles et vont continuer à se déployer dans les écoles. L’année dernière, 935 cas ont été signalés à ces équipes et à la cellule ministérielle de veille et d’alerte. C’est constant, il n’y a pas d’augmentation majeure. Ils sont saisis par le professeur ou sa hiérarchie. Ces cellules interviennent selon un vademecum, un document fait des fiches qui aide les enseignants à répondre aux questions qu’ils peuvent se poser en classe. Un formulaire est disponible via le site de l’Éducation Nationale. Nous répondons en 24 heures et les orientons. Ces référents répondent par téléphone et par mail."

 

Une minute de silence le 2 novembre

"Dans le cas de l’affaire de Samuel Paty, il y a eu le déplacement d’une équipe "Valeurs de la République" pour rencontrer le professeur et sa hiérarchie pour lui apporter des réponses, précise la secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire. Les questions relatives à la laïcité sont parfois complexes, et tous les professeurs ne sont pas à l’aise avec ces questions."

Dans les ZEP, envoie-t-on toujours de jeunes enseignants ? "Oui, on envoie des jeunes. J’y ai été envoyée quand j’étais jeune professeur, je n’ai pas été traumatisée, c’est aussi très formateur", estime Nathalie Elimas. Faut-il des sanctions plus fortes pour ceux qui remettent en cause les cours ? "Je ne vais pas commenter les affaires en cours. Mais le 2 novembre, nous voulons que dans toutes les écoles, il y ait une minute de silence. Cela devra se passer partout de la même manière. Et s’il y a des contestations d’élèves, elles devraient être sanctionnées. L’école ne peut pas tout, mais elle peut faire beaucoup. On parle de lutte contre le terrorisme, mais il y a aussi son terreau."

 

Retrouvez « C’est  à la une »  du lundi au vendredi à 8h10 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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