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Les acheteurs déjà au rendez-vous rue Sainte-Catherine, à Bordeaux

Christian Baulme, président de l’association de commerçants La Ronde des quartiers de Bordeaux, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 12 Mai. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Dans certaines villes, les rues commerçantes ont été littéralement envahies par les acheteurs, alors que la France commence à se déconfiner. Cela a été le cas de la rue Sainte-Catherine, à Bordeaux.

 

L'équivalent de 40.000 m2 de surface commerciale

Avec plusieurs heures de file d’attente devant les commerces, quelles mesures a-t-il fallu mettre en place pour que les gestes barrière soient respectés ? "C’était des gestes qui avaient été prévus en réunion en préfecture la semaine dernière, explique Christian Baulme, président de l’association de commerçants La Ronde des quartiers de Bordeaux. Nous avions organisé cette artère, 1,2 kilomètre de commerces, l’équivalent de 40.000 m2 de surface commerciale en plein air. Cette rue qui fait 12 mètres de large avec deux trottoirs de 2 mètres était organisée entre les trottoirs servant de zone d’attente pour les commerces et la bande centrale à la déambulation, avec un sens de marche."

Les clients ont-ils été patients ? "Les gens ont pris l’habitude, durant le confinement, de faire la queue pour entrer dans les magasins. Cette habitude, finalement, on l’a retrouvée. Les gestes barrière imposent un nombre maximal de personnes dans les magasins. Je rappelle qu’un magasin ne peut accepter du monde dans sa surface commerciale sans port du masque, sans gel hydro-alcoolique."

Un avant et un après coronavirus

Comment se distancier dans les rayons du magasin de bricolage qu’il possède ? "Nous, nous sommes une moyenne surface, explique Christian Baulme. Nous avons fait les calculs en fonction des chiffres du gouvernement. Nous avons imposé le port du masque, car il est impossible de se tenir à un mètre dans certains rayons. Nous avons également imposé le gel hydro-alcoolique, la présence de douze personnes maximum plus les salariés dans le magasin. Et un caddie permettant de maintenir une distance de un mètre. Tout cela est pragmatique."

Ces mesures sont-elles contraignantes, difficiles à maintenir sur la durée ? "Bien sûr, c’est contraignant. Il y a l’avant et l’après coronavirus.  En termes de commerces, pendant plusieurs mois, nous serons dans l’après coronavirus. Les Français ont compris qu’il fallait respecter les règles. Et il y aura toujours 20% qui ne comprendront jamais rien, et pour qui les règles, c’est pour les autres."

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