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"Les prétendus antifas sont incapables de répondre à Zemmour, ils veulent la censure" 

Alors que des débordements ont eu lieu lors du meeting d'Éric Zemmour, Élisabeth Lévy dénonce ceux qui veulent le faire taire au nom de la bien-pensance.

Autour du premier meeting de campagne d'Éric Zemmour et des différents débordements qui l'ont émaillé, Élisabeth Lévy revient sur la définition du débat public.

"C’est devenu la marque de fabrique d’une certaine gauche: faire taire ceux qui ne pensent pas comme elle. Lejeune, Finkielkraut, Agacinski ont été interdits de parole à Sciences Po. Récemment, un débat sur "#MeToo : déraison collective, panique sexuelle" a été annulé à la fac de médecine Paris-Necker car il serait contraire à la politique de l’université contre les violences sexuelles. Critiquer metoo reviendrait à défendre les agresseurs". 

"Dans la même veine, de nombreuses voix s’indignent qu’on laisse parler Eric Zemmour. Ils sont incapables de lui répondre, les prétendus "antifas" veulent la censure". 

"Avant le meeting de Villepinte, une pétition ridicule de Stéphane Troussel avait atteint quelques milliers de signatures sur les 1,6 M d’habitants du département. Les cris d’orfraie de Clémentine Autain qui a demandé l’annulation du meeting au prétexte que l’accueillir reviendrait à "piétiner le combat contre le racisme". Puis, il y a eu l'agression de Zemmour, sans la moindre condamnation à gauche". 

Ils font valoir que des journalistes ont été hués lors du meeting de Zemmour

Oh, les pauvres chéris. "Tout le monde déteste Quotidien", quelle horreur. Ils vont mal dormir ?  Ces gens scandent "Tout le monde déteste la police", ou "tout le monde déteste le FN" ça c’est la démocratie. Mais attaquer des journalistes qui traitent chaque jour Zemmour de raciste, de pétainiste, de mysogyne, c’est vraiment discourtois. Qu’attendent ces gens, que leurs adversaires tendent la joue gauche ?"

"Évidemment, si des journalistes ont été physiquement pris à partie, c’est odieux. Et personnellement je déteste les huées. Mais on voit mal pourquoi des militants se gêneraient pour dénoncer bruyamment des gens qui les insultent à longueur d’émissions". 

"Or, pour ne pas condamner l’agression physique et la censure, des journalistes et des politiques comme Prisca Thévenot mettent sur le même plan violences physiques et débordements verbaux en disant "Des violences subies par Éric Zemmour mais aussi des violences verbales contre les journalistes". Un prêté pour un rendu. Bref, on peut compter sur eux, ils ne partagent pas vos idées et se battront pour que vous ne puissiez pas les exprimer. Au fait, qui est fasciste dans l’histoire ?"

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