La période d'hibernation déjà terminée, tous redoutent la montée prochaine dans les estives. Jean-Pierre Pommiès, éleveur en Vallée d'Osseau, clame sa colère: "Cela commence fort ! On n'est pas encore partis sur les estives que ça tombe déjà ! Les premiers d'entre nous commencent à monter le week-end prochain, le nœud à l'estomac, la boule au ventre. Chez nous, tout le monde a peur !"
▶️ La colère des bergers des #Pyrenées : Jean Pierre Pommiès, eleveur en #Béarn . Déjà 4 attaques de leurs bêtes par les #ours Goiat et Claverina à qq jours des départs en estive #élevage . Reportage à retrouver sur @SudRadio pic.twitter.com/QMq31B7qIy
— Christine Bouillot (@ChrisBouillot) 6 mai 2019
C'est le troupeau du maire de Larrau, Jean-Marc Bengochea, qui a été victime de l'attaque de Claverina à quelques mètres seulement de sa ferme, très bas dans la vallée: "On ne pensait pas que l'ours allait venir aussi bas... Là, quand-même, elle est à 200 mètres des exploitations ! On se pose des questions."
"Insultes incessantes et menaces"
Tous ces éleveurs en ont aussi marre d'être criminalisés car catalogués anti-ours. Avec leur famille, ils subissent insultes et menaces à répétition, explique Olivier Maurin, éleveur et président de la Fédération transpyrénéenne des éleveurs de montagne. Il demande maintenant le respect:
"Nous sommes aujourd'hui victimes: menaces de morts envers nos troupeaux et nos familles, insultes incessantes. Cela doit s'arrêter ! Nous n'avons pas de leçon a recevoir... De personne !"
"Pas besoin d'ours au milieu de nos troupeaux" - Jean-Pierre Pommiès, éleveur de berbis à Larrau
Deux attaques récentes imputées à l’#ours relancent les tensions dans les #Pyrenées . Manif à #Pau des éleveurs du Béarn @sudradio pic.twitter.com/u3ISaqiQTC
— Christine Bouillot (@ChrisBouillot) 6 mai 2019
Ces éleveurs demandent dés maintenant que ces ours soient capturés et réintroduits ailleurs, dans le massif des Pyrénées.