Plage sans tabac c’est écrit noir sur blanc à l’entrée de la Pointe Rouge: "C'est très bien, c'est une très bonne initiative et ça devrait être généralisé", commente un passant. Et il ne croit pas si bien dire: ça devrait justement être le cas dès l’été prochain sur toutes les plages marseillaises.
Châteaux de mégots
En tout cas cette maman dit oui à une généralisation de la mesure: "C'est intéressant car les petits jouent sur la plage, trouvent des mégots, les mettent parfois à la bouche. C'est sale pour eux, des fois ils font des châteaux de sable avec les mégots"
Jusqu’à présent seulement trois des 21 plages de la ville étaient non-fumeur. Didier Réault, l’adjoint à la mer veut généraliser la mesure: "On a distribué des cendriers pendant des années, mais on retrouvait des cendriers dans le sable des plages. On a décidé d'interdire de fumer sur les plages, autant les cigarettes que les cigarettes électroniques et les narguilés".
Petit mégot pollue grosse quantité d'eau
Moins d’une vingtaine de verbalisations à 38 euros cet été. La qualité des eaux de baignade a également progressé. Les plages ont fermées 2 % du temps pour cause de pollution. En bannissant les cigarettes, on va encore vers le mieux Sarah Hatimi de l’association Surf Rider: "le mégot représente aujourd'hui un des dangers les plus retrouvés sur les plages. C'est un déchet physique, mais aussi quelque-chose qui va relarguer des substances dans l'eau et engendrer une pollution chimique". Associations et mairie qui le répètent: un seul mégot peut polluer jusqu'à 500 litres d'eau.