Reportage Sud Radio de Clément Bargain
Ils étaient à quai depuis de long mois... Ils peuvent enfin larguer les amarres. Les bateaux de croisière accueillent de nouveau des passagers, un soulagement pour Lucas Schmitter, un des dirigeants de la société CroisiEurope : "C'est un grand jour pour nous, après de longs mois d'attente. On peut enfin reprendre les croisières en France. C'est comme un hôtel qui se déplace et qui, tous les jours, va vous permettre de vous réveiller dans un autre endroit".
L'équipage attendait de pied ferme
Depuis quelques semaines, les réservations ne cessent d’augmenter. Les croisiéristes peuvent embarquer, tout en respectant un protocole sanitaire… "On demande à nos clients d'être vaccinés ou d'embarquer avec un test PCR de moins de 72 heures. On démarre sans jauge, mais je tiens à rappeler qu'on est sur de la croisière fluviale, des bateaux à taille humaine..." Le retour des passagers redonne le sourire à tout l’équipage, dont Benoît Amant, le responsable de navigation, "très heureux" comme tout l'équipage: "ça nous a manqué... On a continué à entretenir les bateaux pour être ici aujourd'hui au rendez-vous." C’est tout un secteur qui se déconfine. "Nous accueillons en France plus de trois millions de croisiéristes", expose Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé du tourisme. "C'est considérable, et c'est un apport considérable pour toutes les communes, tous les ports où s'arrêtent ces navires." Cet été, les bateaux de croisière comptent accueillir les voyageurs français, européens, mais aussi étrangers avec notamment le retour des Américains.
"Le pass sanitaire, c'est formidable ! Il est inter-opérable, désormais, au niveau européen. Cela va rendre plus fluide, plus facile le fait de se déplacer d'un pays à l'autre. Un coup de scan, et vous franchissez une frontières, vous embarquez... On parle souvent en Europe, des trains qui n'arrivent pas à l'heure; Mais là, on est au rendez-vous, à la fois les Etats membres et l'Union européenne" - Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé du tourisme