L’étude a été conduite sur 473 patientes d’environ 35 ans. Toutes issues d’une clinique spécialisée dans les problèmes de fertilité. Parmi les facteurs néfastes à la fertilité, le port d’objet lourd apparaît comme le plus dangereux. Les femmes soumises à ces tâches ont ainsi moins d’ovocytes en réserve que les autres femmes. Idem pour les femmes suivant un traitement de fécondation in vitro, dont le traitement a moins d’effets, ou les femmes en surpoids. De la même façon, le travail de nuit, en soirée ou en horaires variables affaiblit la fertilité des femmes suivies.
Si l’étude permet de comprendre comment les conditions de travail peuvent nuire à la fertilité des femmes, elle ne permet pas de connaître les conséquences sur le mécanisme biologique. Les scientifiques précisent en effet, que ces résultats ne peuvent pas être transposés pour les couples qui cherchent à concevoir un enfant, sans assistance médicale.
La faible portée de l’étude réduit aussi la fiabilité de ses résultats. Seules 500 femmes ont été suivies, ce qui ne permet pas d’exclure que d’autres éléments aient réduit leur fertilité, comme leur régime alimentaire ou leur environnement social.