single.php

Les habitants d’Albon-d’Ardèche sauvent leur épicerie solidaire

Ils se sont mobilisés pour sauver l’épicerie solidaire de leur petit village. Michel Golay, président de l'association de l'épicerie solidaire d’Albon-d’Ardèche, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 16 février. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Le village d’Albon-d’Ardèche, 160 habitants, va garder son épicerie solidaire. (Photo d'illustration : Pixabay)

"On a racheté le fonds de commerce avec nos économies privées"

Le village d’Albon-d’Ardèche, ce ne sont que 160 habitants. Pas facile de s’en sortir, même pour une épicerie solidaire. Celle du village est-elle sauvée ? "Cela n’a pas été facile, explique Michel Golay, président de l'association de l'épicerie solidaire d’Albon-d’Ardèche. Nous sommes un groupe d’amis d’une dizaine de personnes, tous un peu musiciens, chanteurs, artistes. C’est dans ce cadre-là que nous nous sommes rencontrés. Les anciens propriétaires de l’épicerie cherchaient à vendre depuis deux ans. Dans la situation actuelle, ce n’était pas très facile."

"C’est vrai que si on ne raisonne qu’en termes de profits, c’est compliqué, reconnaît Michel Golay. On a décidé à six de racheter le fonds de commerce avec nos économies privées, lancé un fonds participatif pour avoir les fonds afin de commencer les travaux, de racheter un réfrigérante… C’est vraiment de la solidarité et dans un but non lucratif."

"Le but, ce sont les circuits courts"

La cagnotte participative a permis de récolter environ 6.000 euros. Qui fait tourner l’épicerie solidaire, du coup ? "Nous avons réengagé l’ancienne épicière et sa sœur. Nous avons créé deux emplois à mi-temps pour la gestion du magasin. Quand nous allons rouvrir plus à partir des beaux jours, nous aurons deux ou trois bénévoles de l’association qui vont boucher les trous." Que trouve-t-on dans cette épicerie solidaire ? "Le but, ce sont les circuits courts. Il y a toute l’épicerie de base. Nous allons y ajouter les producteurs locaux, fromages, saucissons. Nous avons un producteur de légumes à quelques centaines de mètres de l’épicerie. Nous avons de la châtaigne, de la myrtille… Le but est que le circuit soit le plus court possible avec des prix pas trop importants, car on sait bien que tout ce qui est bio est cher."

Et après ? "Nous allons profiter de la base de l’épicerie pour créer un coin convivial avec des propositions de bouquins, de jeux pour recréer du lien, détaille Michel Golay. Nous allons remettre en place, au mois de juillet-août, une fois par semaine, une fête avec du théâtre, des groupes de musique. Nous avons une petite scène dans le jardin, on aimerait remettre cela en place. C’est assez reconnu avec une centaine de personnes dans le jardin. Nous avons aussi créé une association qui a réouvert le camping l’an passé. Nous allons recréer un lien entre le camping, l’épicerie et le bar."

Cliquez ici pour écouter “le coup de fil du matin”

Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
Sur quelle fréquence écouter Sud Radio ? Cliquez-ici !

 

L'info en continu
19H
18H
17H
15H
14H
13H
12H
11H
10H
Revenir
au direct

À Suivre
/