Un reportage d'Alexandre de Moussac pour Sud Radio.
L'homme fort du Modem, François Bayrou, a donc décidé d'opter pour les dons dans sa ville de Pau plutôt que de faire payer les habitants. La majorité des 75 000 Palois s’est déplacée dans huit points de collecte tout le week-end pour récupérer des masques.
"La règle que nous avons établie est la suivante : les masques sont gratuits mais si vous pouvez, vous donnez une participation pour les soignants et les personnes les plus en difficulté", explique François Bayrou.
400 kilomètres plus à l’est, à Millau dans l’Aveyron, la distribution commence aujourd’hui. Le maire Christophe Saint-Pierre a décidé de diviser la population en quatre pour mieux s’organiser : "les personnes inscrites sur liste électorale, les personnes non-inscrites, les personnes dans l'incapacité totale de se déplacer et les personnes qui ne pouvaient pas venir dans le créneau initial et qui seront amenés à venir dans un bureau complémentaire à compter du 18 mai", explique-t-il.
Le maire de Montreuil a du faire face à une commande volée de 50 000 masques
À Montreuil, en Seine-Saint-Denis, il a fallu improviser. En effet, une commande de 50 000 masques a été volée en Espagne, jeudi dernier, pendant le processus d'acheminement. Le maire Patrice Bessac a donc dû trouver une solution in extremis pour fournir un masque à chaque habitant.
"Dimanche, nous avons eu la première livraison de 20 000 masques, dimanche soir, une deuxième livraison de 20 000 masques et mardi, nous aurons 30 000 nouveaux masques", se réjouit le maire de Montreuil, Patrice Bessac.
Dans le commerce, le prix des masques est aujourd'hui plafonné à 95 centimes l’unité. Ue somme qui ne devrait pas augmenter, et même "probablement baisser" selon le ministre de la Santé. Sous réserve, bien sûr, des flux d'importations.