On se souvient encore de la ruée dans les pharmacies au moment de l’annonce du confinement. Alors qu'en moyenne "4 millions de Français" se déplacent habituellement chaque jour dans les "22 000 officines de France", explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, les lundi 16 et mardi 17 mars, ce sont "plus de 10 millions de Français" qui se sont rendus dans une officine sur les deux jours, pour mettre à jour leurs traitements mensuels, ou acheter du Doliprane.
Depuis, Philippe Besset constate une baisse de 25 % du chiffre d’affaires par rapport à la même période l’année dernière au mois d’avril. Pour autant, "beaucoup de travail supplémentaire s’est ajouté pendant la période. Nous devons faire des portages à domicile, fabriquer de la solution hydroalcoolique... Beaucoup de nouveaux actes", ajoute-t-il.
Les masques devraient arriver pour le 11 mai. - Philippe Besset
Les pharmaciens, dés début mars, avaient anticipé un aménagement de l’espace. Mise en place d’un sens de circulation, marquages au sol, vitres en plexiglas, service avec des masques… Mais ne pouvaient vendre de masques au grand public : "Depuis le 6 avril et que l’académie de médecine a recommandé le port du masque, nous interpellons le gouvernement pour qu’il donne cette autorisation", souligne Philippe Besset.
Depuis hier, lundi 27 avril, les pharmaciens sont autorisés à vendre des masques grand public. Toutefois, le temps de s’approvisionner, "ils devraient arriver pour le 11 mai.", affirme le président de la Fédération des syndicats, ajoutant que "beaucoup d’entreprises françaises en ont fabriqué".
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