Privés de droit de grève, les CRS s'étaient fait porter pâle auprès de leur médecin pour protester contre leurs conditions de travail. Après plusieurs mois de grogne, une réunion était organisée lundi au ministère de l'Intérieur pour tenter d'aboutir à un compromis. Un échec, comme l'a confié David Michaux, secrétaire national d'UNSA Police.
"La réunion a été difficile, ça a traîné, ça a duré 3h30. L’administration avait l’impression de nous présenter un projet faisable pour eux et surtout intéressant. Pour nous, ce n’était pas du tout le cas. C’était un projet qui ne satisfaisait pas nos collègues, qui n’entrait pas dans le cadre des entretiens qu’on a pu avoir avec l’administration. On a refusé et rejeté ce dispositif et on est reparti complètement de zéro. L’administration va nous recevoir à nouveau d’ici quelques jours."
La méthode employée par les CRS n'a pas plus au ministère de l'Intérieur qui, après avoir fait un pas vers eux, a donc fait marche arrière, en leur refusant des garanties sur leurs revendications.
Propos recueillis par Juliette de Noyelle pour Sud Radio