"Pour déconcentrer l'adversaire, on peut l'insulter et comme ça, il sort de son match"
Au bord du stade, Thomas et Julien regardent le match et attendent d'entrer sur le terrain. Pour eux, les insultes peuvent faire partie de la culture foot, mais sans dépasser les bornes : "pour déconcentrer l'adversaire, on peut l'insulter et comme ça, il sort de son match, mais pas des insultes racistes et homophobes. On est là pour regarder du foot, pas pour insulter".
La ministre des Sports propose de sanctionner les clubs dont les supporters tiennent des propos homophobes. Mais cette solution n'est pas vraiment convaincante : pour les deux jeunes joueurs, "s'ils veulent insulter, ils vont insulter. Tant qu'ils ne paient pas, ils s'en foutent !"
"Le football peut être véritablement une école éducative"
Jean-Michel, supporter du PSG, a arrêté de venir au Parc des Princes, devenu trop violent pour lui : "à un moment donné, il y avait des places Family au PSG. J'y allais accompagné de ma femme et mon fils, ces propos me choquaient. Quand vous alliez assister à un entraînement d'un match le dimanche après-midi avec des adolescents qui viennent de partout, ils se respectent, ils ne s'insultent pas. Le football peut être véritablement une école éducative où la plupart des intervenants se comportent bien".
La ligue du football professionnel soutient la ministre, et affirme que les relents d'homophobie gangrènent le stade.
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