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"Les réseaux sociaux ne sont pas le meilleur moyen pour sortir de la solitude"

Par Benjamin Jeanjean

Invité du Grand Matin Été sur Sud Radio, Djelloul Belbachir, délégué général de l’association Astrée, évoque le nombre de plus en plus élevé de personnes vivant seules en France.

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Un crédit d'impôt simplifié pour les services à la personne. (c) AFP

Près de six millions de personnes vivaient seules en France en 2016. Un constat souligné ce lundi par Djelloul Belbachir, délégué général de l’association Astrée, invité du Grand Matin Été sur Sud Radio ce lundi. "Différents facteurs entrent en jeu, mais on constate une hausse assez importante et régulière de personnes de plus en plus seules. Parmi les causes principales, on retrouve la variable de l’âge bien sûr, mais aussi la perte d’un lien significatif fort, la perte d’un être cher, la précarité, etc.", explique-t-il. Si les personnes âgées sont naturellement très exposées à ce phénomène, elles sont loin d’être les seules selon Djelloul Belbachir. "On voit aussi de nombreux jeunes touchés, selon les chiffres donnés par la Fondation de France, notamment les trentenaires. Et on s’aperçoit que les réseaux sociaux ne sont pas forcément le meilleur moyen pour sortir de la solitude", précise-t-il.

Six millions de personnes seules en France, une tendance à la hausse

Alors que la France a vu en six ans le nombre de personnes vivant seules grimper de près d’un million, Djelloul Belbachir constate "une tendance structurelle, avec des relations qui évoluent, les formes d’habitat aussi, la mobilité géographique qui nous éloigne de nos proches… Nous sommes aujourd’hui plus facilement seuls lorsque nous sommes confrontés aux épreuves de la vie telles que la maladie par exemple". "Il y a évidemment des personnes seules qui le vivent bien, et d’autres moins bien, avec des conséquences sur le moral, le mental, la santé physique et psychique", déclare-t-il.

"Chacun de nos bénévoles accepte de suivre une personne"

Face à cette situation, l’association Astrée fait le pari du suivi personnalisé à l’extrême pour accompagner ces personnes isolées. "Notre démarche est de considérer comme très importante la personnalisation de la relation. Chacun de nos bénévoles accepte donc de suivre une personne et de la rencontrer dans la durée. Nous sommes convaincus que pour aider les personnes à sortir de leur isolement et trouver des solutions, il faut installer une confiance dans la durée. L’été est un moment fort, un moment où la solitude est fortement ressentie, mais elle est là toute l’année", explique-t-il.

Retrouvez ici l'intégralité de l'interview de Djelloul Belbachir dans le Grand Matin Été

 

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