L’absence d’informations officielles sur la date de réouverture des restaurants est plus que difficile à vivre pour les restaurateurs de l’Hexagone.
"Une clientèle essentiellement de quartier"
"Ça commence à être long, c’est difficile pour nous, confirme Jacques Montena, gérant du restaurant 'L’Avenir' à Marseille. Dans cette crise sanitaire, nous serions des clusters énormes ! Nous n’avons pas de visibilité, on nous dit que l’on va rouvrir et on ne rouvre pas. Nous avons compris que nous n’allions pas ouvrir avant le 6 avril, et c’est catastrophique."
Comment tient-il le coup ? Maintient-il une petite activité dans le 7e arrondissement de Marseille ? "Je le fais, mais j’ai une clientèle essentiellement de quartier. Je travaille avec des locaux, ma clientèle est assez âgée. Le click & collect n’a pas trop pris, ils n’y sont pas habitués. Nos plats ne sont pas non plus faits pour être emportés."
"On se demande même si on va rouvrir un jour"
"Je commence à en avoir marre, insiste Jacques Montena. On nous donne des aides, mais elles sont souvent en retard. Cela permet de survivre, mais mentalement, ne plus travailler depuis bientôt un an, c’est très difficile. Nous avons tous des loyers, des crédits, des familles, c’est très compliqué. Honnêtement, on se demande même si on va rouvrir un jour."
Pour autant, dans d’autres pays, comme l’Espagne, les restaurants sont encore ouverts. Pourquoi les fermer en France ? "Il faut responsabiliser les commerçants. Quand je vois les grandes surfaces ouvertes, je ne sais pas si on est si dangereux que cela. Tout ce qu’on nous a demandé, on l’a fait depuis le début. On ne comprend pas."
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