Cette retraitée des finances publiques ne s’en cache pas: "J'ai voté Macron". Uniquement pour faire barrage au Front national, précise t-elle; Mais aujourd'hui Agnès Bounou s'en mord les doigts:
"Je regrette parce qu'il a menti: quand il nous disait qu'il maintiendrait le pouvoir d'achat des retraités... Qu'est-ce qu'il fait à l'heure actuelle? Il casse notre pouvoir d'achat !".
L’annulation de la hausse de la CSG sur les pensions de moins de 2000 euros n’a pas calmé la colère de Roselyne Garcia, porte-parole du syndicat Unirs Solidaires 13: "300.000 retraités qui auront une baisse, c'est une goutte d'eau sur les plus de 17 millions de retraités ! Donc nous, nous demandons la suppression de l'augmentation de la CSG".
Des pensions de retraites inférieures à l'inflation
Autre revendication : indexer les retraites sur le coût de la vie. L’inflation était de 1.8 % l’an passé, mais les pensions ne vont augmenter que de 0,3 %. Un constat que déplore Jean Bergue, qui travaillait chez France Telecom.
"Quand il y a l'assurance qui arrive, ça fait 5 ou 6 euros de plus. Ajoutez à ça le gaz qui augmente, l'essence qui augmente... Tout augmente ! Donc mécaniquement, on perd du pouvoir d'achat. Macron tient des discours, promet une grande concertation, mais la route continue. C'est du vent ! Il fait de la com..."
Des retraités qui dénoncent également la casse du service publique, et réclament le rétablissement de l’impôt sur la fortune. C’est ce qu’ils iront dire dans les rues.
Reportage Sud Radio de Lionel Maillet