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Les salariés de l'usine Ford de Blanquefort en attente de garanties pour leur avenir

Par Jérémy Jeantet

Le délégué interministériel aux restructurations d'entreprises s'est rendu ce jeudi à l'usine Ford de Blanquefort, où les syndicats réclament des investissement de la part du constructeur américain pour garantir l'avenir du site.

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En Gironde, les Fords sont toujours dans l'attente d'une décision du constructeur américain à propos des investissements qu'il réalisera ou non sur le site de Blanquefort pour permettre à ses 900 salariés de continuer à travailler. Ce jeudi matin, c'est le délégué interministériel aux restructurations d'entreprises qui s'est rendu sur place, Jean-Pierre Floris, qui n'a rien annoncé sinon que les discussions se poursuivent avec les dirigeants de Ford-Europe.

"On a un problème avec Ford, a-t-il reconnu. Notre but est d'avoir une vision à moyen et long terme de Ford sur cette entreprise. Il y a un problème qui se pose à horizon fin 2019, donc il y a des nécessités d'investissements pour assurer la continuité de l'emploi sur ce site. J'ai essayé d'avoir des assurances sur la pérennité de ce site. La réponse qui m'a été donnée, c'est que Ford ferait le maximum pour maintenir l'emploi sur ce site. Ce n'est pas la réponse que j'attendais, mais c'est l'état actuel des choses."

Étonnamment, c'est le délégué CGT, Philippe Poutou, qui tenait le discours le plus optimiste ce jeudi, indiquant sa confiance dans le fait que le gouvernement ferait tout pour préserver l'emploi : "C'est vrai que c'est un peu nouveau, on est un peu surpris du discours qu'ils ont eu. Mais on fait confiance parce qu'ils nous disent clairement les choses, à savoir que Ford n'a pas encore décidé et que tout est possible. Le constat qu'on fait, c'est que le gouvernement, le préfet, ont un langage assez clair, transparent sur la situation. Ils ont l'air vraiment convaincus de ce qu'ils disent, que le site est important pour eux, on l'imagine bien. Parce que symboliquement, la fermeture du site ferait du bruit, serait négative pour le gouvernement. Les intérêts se rejoignent donc on a un peu de confiance sur le fait qu'ils y travaillent, comme nous on essaie de travailler pour sauver tous les emplois."

Propos recueillis par Christophe Bernard pour Sud Radio

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