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"Les sites de rencontre ? Sur dix mises en relation, on a deux rencontres sympas"

Par Benjamin Jeanjean

Fondateur de l’appli de rencontre Serndip, Christophe Legland était l’invité du Grand Matin Sud Radio ce lundi.

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Alors que la France compterait entre 15 et 20 millions de célibataires de nos jours, le marché des sites et applis de rencontre est en pleine expansion. Parmi les derniers arrivés figure Serndip, dont le fondateur Christophe Legland était l’invité du Grand Matin Sud Radio ce lundi. Une appli qui se veut volontairement différente des autres. "Serndip n’est pas basée sur un catalogue de visages et de profils, mais principalement sur un catalogue d’activités à partager entre célibataires. Se retrouver autour d’événements de loisirs, d’échanges, de partages, se voir dans la vie réelle et avoir une vraie rencontre physique, avant d’éventuellement se retrouver dans la vie virtuelle pour discuter ensuite. Ce sont des gens qui ont des affinités très particulières, que ce soit le cheval, la photo, le golf, le bowling…", explique Christophe Legland.

Ce dernier admet s’être servi de son expérience personnelle pour créer ce concept. "Je me suis retrouvé dans cette situation après de belles années avec la maman de mes trois enfants. J’ai expérimenté la chose, en trouvant ça super au départ. On rencontre plein de gens, on découvre des choses, mais au fur et à mesure c’est plutôt décevant et on perd énormément de temps. J’ai pu constater que sur 10 mises en relation, on se retrouve avec 2 rencontres sympas… Serndip ne pourra pas forcément changer ce ratio-là, mais l’idée c’est que 98% des rencontres soient agréables, et qu’on passe un bon moment même si on ne trouve pas l’âme sœur !", assure-t-il.

Quant au nom de l’appli, Serndip, il est directement inspiré du milieu scientifique. "Tout le monde connaît le principe de sérendipité, mais ne connaît pas forcément le mot. La sérendipité, c’est le fait de trouver quelque chose qu’on n’a pas cherché. Sur Serndip, l’idée est ainsi de trouver une activité à partager et peut-être, cerise sur le gâteau, de trouver la bonne personne. (…) C’est un marché disputé aujourd’hui. Nous, nous sommes à la fois sur le marché de la rencontre et sur celui du loisir. Dans l’appli, on a des célibataires qui proposent des activités, qu’ils ont choisi eux-mêmes et qu’ils proposent aux autres, mais aussi des professionnels artisans du loisir qui proposent leurs activités. On a donc deux métiers", conclut Christophe Legland.

Réécoutez en podcast toute l’interview de Christophe Legland dans le Grand Matin Sud Radio

 

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