Les surveillants de prisons FO et CGT mobilisés ce lundi. Dix jours après la fin des blocages, les syndicats FO et CGT pénitentiaire remettent la pression sur le gouvernement.
Ils refusent l’accord signé par l’UFAP-UNSA, le syndicat majoritaire. Des rassemblements sont prévus, à Paris devant le siège de l'administration pénitentiaire, et aussi dans les territoires, devant les directions régionales.
À Bordeaux, Emmanuel Giraud est le secrétaire régional du syndicat FO pénitentiaire de Nouvelle Aquitaine et il s'estime trahi par l'UFAP-UNSA : "On récolte des miettes par rapport à ce protocole. On ne peut pas attirer des jeunes à venir prendre des coups de couteaux pour 1350 euros par mois. Il faut que ça passe par la feuille de paie. C’est une trahison, parce que derrière, il n’y a aucune reconnaissance du statut de surveillant pénitentiaire. On reste les mêmes agents, avec pour seule reconnaissance d’avoir des chaussures neuves, d’un nouveau modèle. C’est tout ce qu’a réussi à obtenir l’UFAP-UNSA aujourd’hui…"
Propos recueillis par Christophe Bernard pour Sud Radio