Les trois stars légendaires Philippe Lellouche, Bruce Jouanny et Le Tone accueillent au sein de leur trio : Luc Alphand, pour la nouvelle saison de "Top Gear".
Une émission "décalée"
Une participation qui plaît à l'ancien skieur et pilote qui vante "le côté décalé" de cette émission qui "parle de l'automobile autrement qu'avec des essais et des compétitions". Le concept de Top Gear est importé de l'Angleterre qui y diffuse un programme "encore plus décalé, avec des barjots qui font plein d'épreuves avec des voitures".
Luc Alphan a profité d'une invitation pour intégrer l'équipe de Top Gear. "Ça me plaît, dès qu'il y a un volant, une pédale et qu'il faut accélérer", confie le pilote qui devait mettre sous cloche sa passion pour le volant lorsqu'il était skieur de haut niveau. Il n'a pas mis de temps avant de reprendre la route. "J'ai arrêté le ski en 1997, dès 1998 j'ai attaqué au Dakar", se souvient-il.
[#SudRadio] Retrouvez Luc Alphand dans la 7eme saison de @TopGear_FR #TopGear @RMCDecouverte
🗣️ "Dans les sports extrêmes, on apprend à dealer avec ses émotions, mais on a toujours peur. La vitesse est quelque chose qui me fait encore plaisir"▶️ https://t.co/90uXYGlFTh pic.twitter.com/gAZ9jBxoXp
— Sud Radio (@SudRadio) April 1, 2021
"Je n'ai pas mis longtemps à accepter"
De la compétition pure "où on apprend à piloter et rouler" mais qui vient de l'enfance. "Depuis tout petit, dès qu'il neige, on allait tirer le frein à main sur les parkings", raconte Luc Alphand qui confie aimer "tout ce qui roule et qui a un côté déconne". Approché par l'émission, il n'a pas mis longtemps à accepter, "il fallait juste le caser dans le programme".
Le vainqueur du Dakar apparaît donc dans la septième saison avec des épreuves insolites. Sur les routes de Corse, il conduit en lisant le journal et en buvant un café. "Le plus dur a été de conduire avec un casque et des chaussures de ski", explique Luc Alphand qui était au volant d'une Fiat Panda, "où les pédaliers ne sont pas bien gros".
"Il n’y a que les Vosgiens et les Alsaciens qui font des compétitions de ski sur herbe"
Au cours de cet entretien Luc Alphand a aussi parlé de sa passion pour la vitesse. "J’aime la vitesse depuis tout petit. Je pense que c’est génétique. Mon record de vitesse à ski, en descente, c’est 159 km/h, c’était à Kitzbühel. Et aux 24 Heures du Mans, j’ai fait 310 km/h.
J’ai fait de la descente ma discipline. C’est une discipline où on apprend à apprivoiser ses émotions et dealer avec la peur. Mais la peur, on a toujours peur. C’est son niveau qu’on peut maîtriser. Mais la meilleure façon d’être protégé face au risque, c’est de le faire le plus professionnellement possible et en étant en forme. En ski, on n’a pas d’arceaux autour de soi. En voiture, en revanche, on se sent protégé."
Son expérience la plus insolite en ski ? "Du ski sur herbe. Même si ça paraît un peu logique, il n’y a que les Vosgiens et les Alsaciens qui font des compétitions de ski sur herbe. S’arrêter est plus compliqué en revanche", a raconté Luc Alphand.
Cliquez ici pour retrouver l'intégralité de l’interview média en podcast.
Retrouvez l'invité média de Valérie Expert et Gilles Ganzmann du lundi au vendredi à partir de 10h00 sur Sud Radio dans "Le 10h - midi".
Sur quelle fréquence écouter Sud Radio ? Cliquez ici !