La GPA et son éventuelle légalisation feront partie du programme des états généraux de la bioéthique qui s'ouvrent ce jeudi et durera jusqu'au mois de juillet. Invitée du Grand Matin Sud Radio, Marianne Durano, auteure du livre Mon corps de nous appartient pas - Contre la dictature de la médecine sur les femmes (éd. Albin Michel), a expliqué son opposition à cette mesure.
"Je trouve que c’est atroce, c’est la dernière étape d’une marchandisation du corps féminin qui a commencé en amont, d’une externalisation de la grossesse, réduite à un service technique qu’on peut confier à quelqu’un d’autre, une déshumanisation de la naissance, qui commence bien avant cela…", a-t-elle expliqué.
"On joue sur les sentiments des gens, a ajouté Marianne Durano. Personne n’a envie de voir un couple infertile souffrir, c’est beaucoup plus simple de se plier à l’opinion dominante, en disant qu’il faut tout faire pour les soulager, surtout que ça peut être altruiste. On donne à l’opinion des moyens de ne pas réfléchir. Je pense qu’il est urgent d’alerter et qu’il est encore temps de le faire."
Écoutez l'interview de Marianne Durano, invitée du Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard