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Made in France : "C'est très bien que les candidats viennent, mais il faut que les actes suivent !"

Des produits français et de la politique : le salon du Made in France s’est terminé dimanche 14 novembre. Un événement à ne pas rater pour les candidats à la présidentielle : Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Yannick Jadot et d’autres ont franchi les portes du salon pour montrer leur soutien au monde paysan et aux entreprises nationales. Des venues aux allures de meeting, qui n'ont convaincu ni les visiteurs, ni les exposants.

Made in France
Les politiques se sont pressés au salon Made in France. © AFP

Reportage de Chloé Le Blay pour Sud Radio

 

Politiques au salon Made in France : "Ça ne m'influencera pas dans mon vote !"

Quand Brigitte déambule entre les différents stands, elle pense à tout sauf à la politique. Voir les candidats à la présidentielle venir au salon du Made in France la dérange plus qu’autre chose : "ça ne m'influencera absolument pas du tout, au contraire !, affirme-t-elle. C'est venir chercher des voix, ça me déplaît".

Un avis que partage Éliane. Elle qui se rend à cet événement chaque année, voit ce défilé politique d’un mauvais oeil : "ça ne m'influencera pas dans mon vote. Enfin nos politiques, quels qu'ils soient, regardent d'un peu plus près ce qui se fait, après avoir laissé partir un savoir-faire français", se réjouit-elle.

"C'est très bien qu'ils viennent, mais il faut que les actes suivent, pas que des promesses !"

Pour Baptiste Vallet, le dirigeant de la marque de prêt-à-porter VADF, une visite du salon par les candidats à la présidentielle ne suffit pas. Il attend des mesures fortes, "pour relocaliser, rouvrir des filières comme des tisserands français, aider sur les champs de coton".

Des actions concrètes pour valoriser le Made in France, c’est aussi ce que réclame Valérie, parurière : "c'est très bien qu'ils viennent, mais il faut que les actes suivent, pas que des promesses !, estime-t-elle. Aujourd'hui, l'argent est la seule solution pour nous soutenir. Nos matières coûtent cher, notre temps de travail aussi doit être valorisé et il ne peut l'être qu'avec des payes correctes. Je veux transmettre, mais le problème est que je ne peux pas transmettre, parce que les coûts aujourd'hui d'avoir quelqu'un sont trop hauts pour un simple artisan d'art", dénonce-t-elle.

 

Selon un sondage Ifop, 74% des consommateurs se déclarent prêts à payer plus cher pour acheter un produit fabriqué en France

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