Reportage Sud Radio de Christine Bouillot
L'action s'est faite en deux temps: une piste sauvage dessinée de nuit en centre-ville, pour dénoncer "un axe est-ouest de Toulouse totalement réservé aux voitures, alors qu'il traverse le centre-ville". Les associations de cyclistes et piétons entendent faire reconnaître "les droits des cyclistes":
"On est tout le temps klaxonnés car on ne sait pas où se mettre, car les infrastructures ne nous le permettent pas".
La mairie a promis un plan vélo a été pour le mois de décembre, avec 200 km de pistes. "Il faut y aller plus franchement", insiste une manifestante. Seul 2% des trajets sont effectués en vélo à Toulouse. Gérard, 57 ans, confie que ça sera un critère déterminant aux élections municipales. Il n'en peut plus des voitures:
"La voiture prend trop de place. Les deux-roues motorisés ne savent plus où se garer. Les scooters et motos de garent où ils peuvent sur les trottoirs. Il suffit d'enlever trois ou quatre voitures en ligne pour mettre des zébras et permettre aux deux-roues motorisés de se garer" - Gérard