Le monoxyde de carbone est invisible et inodore, mais "des gestes simples" permettent de réduire les risques.
"Avant l'hiver, faites systématiquement vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d'eau chaude, ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique)", conseille la DGS.
"Tous les jours, même quand il fait froid, aérez au moins 10 minutes votre logement, maintenez vos systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement et n'obstruez jamais les entrées et sorties d'air", ajoute-t-elle.
"Respectez les consignes d'utilisation des appareils à combustion: ne jamais faire fonctionner les chauffages d'appoint en continu, ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage (cuisinière, brasero, barbecue, etc.)", poursuit la DGS. Les groupes électrogènes doivent impérativement être à l'extérieur des bâtiments.
Les symptômes d'une intoxication au monoxyde de carbone sont des maux de tête, une fatigue ou bien des nausées.
Une intoxication importante peut conduire au coma et à la mort, parfois en quelques minutes.
"Il faut donc agir très vite: en cas de suspicion d'intoxication, aérez immédiatement, arrêtez si possible les appareils à combustion, évacuez les locaux et appelez les secours en composant le 15, le 18 ou le 112 (et le 114 pour les personnes malentendantes)", préconise la DGS.
Lors de la période de chauffe 2017-2018, 1.073 épisodes d'intoxication au CO survenus par accident et impliquant 3.890 personnes ont été signalés au système de surveillance nationale des intoxications au monoxyde de carbone, selon Santé publique France. Parmi elles, 2.222 ont été prises en charge par un service d'urgence hospitalier, 479 dirigées vers un service de médecine hyperbare et 356 admises en hospitalisation.
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