Charlotte, 38 ans, étudiante en soins infirmiers, a décidé de reprendre des études d'infirmière pour accomplir son rêve.
Une reconversion de banquière à infirmière
Mais elle rencontre des difficultés pour financer sa formation. "Quand on a quelque chose ancré en nous, cela ne part pas, explique Charlotte. À un moment donné, on finit par y revenir si on peut. J’étais directrice adjointe en banque et en 2020, j’ai décidé de revenir à mon idée de devenir infirmière. Tout ce qui s’est passé avec le Covid m’a juste confirmé que j’en avais envie. Il fallait que j’y aille."
Mais comment financer cette reconversion ? "Ce n’est pas le coût pédagogique en soi pour lequel je demande une aide financière. Il est financé par la région du fait d’une inscription à Pôle Emploi. Mais vous avez vos charges, votre loyer, votre assurance. J’ai une fille de 16 ans également. Il faut continuer à payer. J’ai droit à Pôle Emploi durant deux ans. Mais la première année, je n’ai pas eu le concours. Il a fallu que je travaille beaucoup en parallèle de la prépa pour recharger mes droits."
🔴 Maman célibataire, Charlotte Martegoute lance une #cagnotte pour financer ses 2 dernières années d’études d'#infirmière
🗣️"Quémander ce n'est pas dans mes valeurs, mais je n’ai pas le choix si je veux continuer. Sinon, je suis obligée d’arrêter"
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— Sud Radio (@SudRadio) June 14, 2023
Une cagnotte pour financer sa fin d'études
"Mais je n’ai que deux ans de finances alors que j’ai trois ans d’études, explique Charlotte. J’ai vendu mon bien immobilier pour avoir de l’argent pour financer ma deuxième année. Ma troisième année était financée par un peu de travail et un petit prêt à la consommation. Dans le contexte d'inflation actuelle, toutes mes épargnes sont parties en fumée, les banques ne prêtent plus. Cinq banques m’ont refusé le prêt bien que je vienne de ce milieu. Je me retrouve au pied du mur."
Cette mère célibataire a du mal à boucler les fins de mois. Elle lance l’idée d’une cagnotte. "Ce sont des amis qui m’ont dit de le faire, que je n’avais plus rien à perdre. Cela a été difficile pour moi car quémander n’est pas dans mes valeurs. Si je veux devenir infirmière, je n’ai pas le choix. Sinon, je devrai arrêter mes études."
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