La faculté de droit de Montpellier est toujours fermée depuis l'agression violente d'étudiants grévistes par un commando armé de lattes de bois, jeudi dernier, alors que les grévistes occupaient un amphithéâtre.
Le doyen de la faculté de droit, après des déclarations sulfureuses affichant son soutien aux agresseurs, a dû présenter sa démission et, depuis, la faculté de droit n'a toujours pas rouvert ses portes.
Invitée du Grand Matin Sud Radio, Déborah Abellan, présidente de la Corpo Droit et Sciences politiques de Montpellier, explique qu'aujourd'hui, "une majorité d'étudiants voudrait la réouverture de la faculté", alors que la période d'examens bat son plein.
"À l'heure actuelle, il y a beaucoup de confusion et, sur les réseaux sociaux, je vois beaucoup d'énervement et beaucoup d'incompréhension de ce qui s'est passé, a-t-elle indiqué.Les étudiants condamnent tous la violence qui est arrivée, mais en fac de droit, la grève n'est pas quelque chose qu'on fait souvent. La plupart des étudiants veulent passer leur examen, donc il y a pas mal d'énervement par rapport à ça parce que, pour eux, c'est leur avenir qui se joue (...) L'enquête avance, je pense que la faculté sera rouverte d'ici la fin de la semaine."
Écoutez l'interview de Déborah Abellan, invitée du Grand Matin Sud Radio présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard