Jean-Paul Belmondo, un homme "exceptionnel de gentillesse"
Véronique de Villèle a été animatrice de télévision et entraîneur sportif depuis les années 1980. Mais elle a aussi été, pendant des années, l’assistante d’Alain Delon et Mireille Darc. "Je suis très touchée par cet homme, par sa gentillesse. Il était lumineux, il ne disait jamais non. Je revois Jean-Paul acceptant de venir plusieurs fois, malgré son AVC, au gala de ma fondation Recherche Alzheimer. Chaque fois, il a été exceptionnel."
Dans la vie, "Le Magnifique" était constamment attentif aux autres. "Je me souviens d'un dîner avec Alain Delon, Nous étions allés dîner à la Grande Roue, en bas des Champs-Elysées, toujours diminué par son AVC mais exceptionnel de gentillesse, à faire des photos, des selfies. Avec moi, il avait toujours un mot gentil"
Jean-Paul Belmondo "avait le culte de l’amitié"
"C’était un grand sportif, il était magnifique, rappelle Véronique de Villèle. Quand on dit que personne ne le doublait dans ses cascades, c’est la vérité. Il représentait exactement l’homme parfait : le corps, la beauté, la gentillesse. C'était aussi un acteur exceptionnel."
"Aujourd’hui, je suis très triste, même si j’étais beaucoup moins proche de lui qu’Alain Delon, qui est mon grand frère, quelqu’un très proche de moi, confie-t-elle. Il a parlé hier de Jean-Paul, et je pense qu’il doit être bien bouleversé." Quelles étaient leurs relations ? "Je ne pense pas que ce soit une rivalité. C'était deux immenses acteurs. C'était surtout devenu un jeu par rapport à ce que les médias ont bien voulu en dire. Il avait le culte de l’amitié. Avec son maquilleur, ils étaient comme deux frères. C’est très compliqué de définir la gentillesse de Jean-Paul Belmondo, c’était unique."
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